Apprentissages - module 2
2.2. Principes et méthodes de l’impression 3D
Contrairement à l’usinage qui façonne un objet par le retrait de matière (une méthode soustractive), l’impression 3D fonctionne par fabrication additive, c’est-à-dire par l’ajout de matière par empilement de couches successives (“fabrication additive”, 2018).
Comparaison de la méthode additive et de la méthode soustractive
Pour bien comprendre la distinction entre l’usinage et la fabrication additive, nous pouvons comparer la sculpture sur pierre à l’impression 3D. Avant de créer un objet tridimensionnel physique, un sculpteur sur pierre peut en faire un plan sur un médium traditionnel (p. ex., du papier) ou un logiciel de modélisation. Quant à l’impression 3D, le plan doit être fait dans un environnement digital (un logiciel) afin de transmettre à l’imprimante les informations relatives à sa création dans un langage informatique. Un sculpteur sur pierre souhaite créer un objet trois dimensionnel en façonnant une pierre à l’aide d’outils faits de différents matériaux solides (p. ex., un ciseau à pierre fait de métal et de bois.). Bien que le souhait de celui qui réalise une impression 3D soit le même que le sculpteur, ses outils sont différents puisqu’il utilisera une machine (une imprimante 3D) pour façonner sa matière première. Finalement, alors que le sculpteur de pierre enlève de la pierre à l’aide de ses outils, l’impression 3D en ajoute de manière à ce qu’elle prenne forme (Karon, 2016).
Références :
Fabrication additive. (6 mai 2018). Dans Wikipédia. Repéré le 17 juillet 2018 à https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrication_additive
Karon, P. (2016). Digital vs. Traditional Sculpting. Repéré à https://cgcookie.com/articles/digital-vs-traditional-sculpting
Image :
Aux Merveilles d'Alice – le blog. (2015). 3d printing versus cnc machining [GIF]. Repéré à https://auxmerveilles.files.wordpress.com/2015/08/3d_printing_versus_cnc_machining.gif